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Les chasseurs s'impliquent dans le traitement de leurs déchets

22/09/2018
SAINT-JORIOZ

C'est en présence d'Annabel André-Laurent, vice-présidente de la Région, que les instances des chasseurs, les élus et représentants des parties prenantes du projet de création d’une chambre froide pour collecter les déchets de venaison, ont procédé à la signature d'une convention afin d’acter la participation financière des partenaires, mercredi à la Maison de la chasse et de la nature.

Dans un souci d'hygiène environnementale, les chasseurs ont décidé d'organiser la collecte de leurs déchets qui, jusqu'à présent, se retrouvaient abandonnés en fonction des disponibilités... En Haute-Savoie, la chasse représente par an quelque 80 tonnes de déchets de venaison ! Leur devenir et leur évacuation représentent pour chaque territoire un véritable enjeu sanitaire qui s'accroît avec l'évolution des populations de grand gibier.

La rive gauche du lac va construire l’abri pour la chambre froide

Consciente de cette priorité majeure, la Fédération des chasseurs de la Haute-Savoie s'est saisie du dossier et souhaite mettre en œuvre des circuits cohérents et rationnels pour collecter, traiter et recycler ces déchets organiques.

Autour d'André Mugnier, président de la Fédération des chasseurs 74, Michel Béal, maire de Saint-Jorioz, Annabel André-Laurent, les maires des communes et l'ensemble des présidents des sociétés de chasse concernées par ce projet étaient présents pour parapher cette première convention opérationnelle, impulsée par l'aide financière du Conseil régional. L'entente des communes de la rive gauche du lac d'Annecy soutient également le projet en apportant sa contribution à l’investissement en matériel, mais également à la construction d’un abri qui accueillera la chambre froide et les bacs d’équarrissage.

Dans le cadre du développement durable, la Fédération des chasseurs 74 a proposé une solution novatrice aux sociétés de chasse de la vallée du Laudon, toutes soulagées de pouvoir trouver une issue pour le traitement de leurs déchets liés à la pratique cynégétique.

Alain PERRAUD
> article du Dauphiné Libéré du 22 septembre 2018
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